La nature a toujours été pour moi une source profonde de bien-être et d'inspiration surtout lors de périodes de doutes, de tensions où le mental est prépondérant.

Tous nos sens y sont en éveil, nous percevons le vent effleurer notre peau et frémir à nos oreilles.

Nous sentons l'odeur des feuilles, à la rosée le matin ou encore celle du bois dans une forêt de conifères. Et quel délice au détour d'un chemin en été, de déguster des baies !

Elle évolue au fil des saisons et montre la beauté qui émane de ses multiples transformations.

Plus nous nous y attardons et plus nous nous émerveillons devant l'harmonie et l'interdépendance qui y règne entre la faune et la flore.

Elle est indissociable de l'homme. En effet, notre cycle circadien, notre perception du temps, de l'espace en dépendent.

Elle s'adapte en permanence aux intempéries et aux catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme. Son rythme est précis et immuable au fil des saisons.

Tel un chêne profondément enraciné dans le sol et pointant sa cime vers le ciel, l'homme perçoit avec son corps son ancrage et renvoie ainsi à la profondeur de l'être, au calme intérieur et à la sérénité.